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Ma Terre

21 mai 2010

MON PETIT AUTEL DE JARDIN

SAM_0955

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18 mai 2010

HISTOIRE DE L'ILE

Pour les voyageurs arrivant par bateau, l'apparition de l'Ile à l'horizon tenait du miracle. Le voyage demandait l'expérience des meilleurs navigateurs, et il fallait faire preuve d'un courage et d'une détermination hors du commun pour entreprendre pareille expédition.

Bizarrement, les cartes marines semblaient d'une totale imprécision quant à la position exacte de l'Ile dans l'Océan. Il était possible de la situer au large des côtes de l'Amérique du Sud, mais il semblait qu'elle ne fût jamais là où l'on s'attendait à la trouver. La durée du voyage en était rendue très hasardeuse, et plus d'un capitaine avait dû renoncer et se résigner à faire demi-tour.

L'Ile devint une légende, une sorte de Shangri-la océane, qui ne s'offrait qu'à quelques rares privilégiés, engagés dans une quête quasi mystique.

En réalité, et aussi incroyable que cela puisse paraitre, l'Ile se déplaçait au gré des courants, mais dans les limites d'un certain territoire. Sa dérive était limitée par on ne savait quel phénomène . Ses habitants ne semblaient pas souffrir de ces déconcertants déplacements, habitués sans doute depuis leur naissance à cette étrange situation. Ils restaient muets sur les causes du nomadisme de leur île, même s'il était évident qu'ils les connaissaient parfaitement.

Le paysage de l'Ile ne présentait pas de caractère très exceptionnel : des plages, quelques falaises, des espaces cultivés. L'intérieur des terres était totalement envahi d'une jungle épaisse dont les habitants ne parlaient qu'avec beaucoup de réticence. Il ne s'était jamais trouvé aucun volontaire pour servir de guide à quelque expédition que ce soit à destination de cette partie de l'Ile.

Les rares étrangers à s'y être aventurés avaient fait demi-tour, découragés par l'épaisseur de la végétation et les caprices du climat.

Car rien n'était plus imprévisible sur cettte étrange partie du monde que son climat. Il ne semblait soumis à aucune règle, aucune saison définie ne s'y succèdait. La pluie et le soleil pouvaient co-exister, pour brusquement laisser place à un vent violent suivi de quelques bourrasques de neige. Les visiteurs vivaient dans le plus total inconfort, privés de tous repères climatiques. A ces inconvénients venait se sur ajouter une irrégularité des jours et des nuits, due aux déplacements erratiques de l'Ile. Les autochtones se référaient à un mystérieux calendrier qu'ils étaient les seuls à comprendre, et qui régulait leur vie sociale dans une succession de célébrations dont le sens échappait aux visiteurs. Ils fêtaient, par exemple, la Sainte Apparition de la Pythie Lunaire, personnage essentiel de leur mythologie locale. Ces fêtes avaient lieu lors des pleines lunes, et se traduisaient par de joyeux rassemblements sur les places publiques, sous un amoncellement de fleurs. Tout le monde se transportait ensuite à l'orée de la forêt, où des offrandes étaient déposées, accompagnées de chants et de danses. Aucun prêtre n'officiait lors de ces cérémonies. Certaines personnes concluaient la cérémonie par un rituel particulier consistant à s'adresser, par-delà l'obscurité des arbres, à la Pythie Lunaire, lui demandant de répondre aux demandes secrètes que chacun portait en son coeur. Il semblait que des réponses parvenaient à ces demandes informulées, car tous repartaient remplis d'espoir et de confiance, n'émettant pas le moindre doute quant à l'issue de leur démarche.

La plus importante de ces cérémonies concernait la Célébration du Vieil Homme au Grand Pied. Les chercheurs purent déterminer que cet évènement avait un rapport avec les déplacements de l'Ile.

18 mai 2010

LEGENDES DE L'ILE

LEGENDES DE L'ILE

N 1

Alors que la Terre n'était encore qu'un bloc entouré d'eau lancé dans l'espace, vivait en son centre le plus profond l'Esprit Maternel. Dans les lueurs rouges du ventre de la Terre, l'Esprit Maternel veillait sur les racines du monde. Il y en avait des milliers, mais l'Esprit connaissait chacune d'elles, et lui apportait soin et nourriture. Les racines lui communiquaient la vie de la terre. Et cette vie était violente et explosive. De grands bouleversements l'agitaient. Les montagnes bousculaient leurs larges dos, se poussant les unes les autres pour s'ériger vers le ciel. Le grand vide était traversé de bolides furieux qui percutaient avec violence la surface de l'Océan. Le tumulte des flots résonnait dans les profondeurs de la demeure de l'Esprit Maternel. La grande gestation de l'Univers agitait la Terre originelle, et dans une tempête géante, celle-ci se fractura.

L'Esprit Maternel gémit dans sa caverne rouge. Avec d'horribles craquements, les racines du monde s'arrachaient à son emprise. Dans un élan de désespoir, elle s'agrippa à l'une d'elles, et lui insuffla tout l'amour dont elle était faite. Cette racine devint forte et résista au temps. C'était celle d'un arbre très simple, celui que les hommes ont appelé le Vieil Homme au long pied. Par toute la force de l'amour de l'Esprit Maternel, il reste attaché au coeur du monde, et, avec lui, le morceau de terre auquel il était attaché.

N 2

Il y a de cela bien des temps,des hommes parvinrent jusqu'à l'Ile. Ils étaient portés par les courants marins depuis des côtes ravagées par un malheur aujourd'hui oublié. Ils étaient nus, sans défense.

Ils s'agenouillèrent avec reconnaissance sur ce sol inconnu, et jurèrent de le peupler dans l'amour et le respect.

Les forces magiques générées par l'Esprit Maternel enfoui dans les profondeurs de l'Ile s'éveillèrent et perçurent l'immense détresse qui émanait de ces pauvres créatures. N'étant que compassion et tendresse, elles s'en émurent. Poudre de lumière, nuage de vapeur, elles s'en vinrent virevolter autour de leur Mère et la prièrent d'apporter sa protection à ces êtres.

Depuis la grande déchirure du monde, l'Esprit Maternel avait sombré dans un demi-sommeil rêveur. Elle ignorait tout de l'évolution de l'Univers. Enroulée autour de la racine du grand arbre, elle lui consacrait tout son amour, et lui ne lui renvoyait que l'étrange cycle des saisons de l'Ile, et les échos confus de l'espace.

La curiosité de l'Esprit Maternel s'éveilla, Ces créatures inconnues semblaient si faibles. Elle décida de leur accorder sa protection. S'élevant tout au long des racines du grand arbre, elle s'arracha du sol, et se répandit à travers l'epaisse forêt qui s'était étendue sur ce bout de terre. Parvenant au rivage, elle perçut la présence des hommes. Elle se présenta à eux sous la forme de deux enfants jumeaux, fille et garçon, d'une extrême beauté. Elle leur parla dans leur langue, et leur révéla sa divinité. Elle s'emplit de leur crainte et de leur admiration, se gorgea de leur adoration, et en conçut un profond sentiment de plénitude. L'essence de son être avait trouvé son but.

Elle leur indiqua la nourriture, l'eau, les lieux où ils pourraient vivre en paix et leur promit son amour inconditionnel, et sa protection.

Elle les conduisit à travers son domaine, leur montra sa demeure, qu'ils devraient vénerer par des offrandes de fleurs et de fruits. Par la double nature de son avatar, elle leur exprima la nature sacrée des sexes dans leurs différences et leur complétude, la profondeur de leur union. Unis l'un à l'autre, ils se repliaient au sein d'un oeuf géant irradiant de force.

Mére protectrice et conseillère, elle eleva un temple évanescent, dont elle n'accorda la vue qu'à quelques uns, dont la faculté ne serait pas définitive afin qu'elle ne devînt pas un privilège.

9 mai 2010

ARBRE MON FRERE

Mon frère l'arbre

Par quelle prétention puis je t'apeller mon frère

Moi qui ne suis qu'une humble cousine, le dernier maillon en date de notre immense famille

Et c'est comme une petite et timide cousine que je viens t'enserrer dans mes bras. Ils n'en font même pas le tour, de ton corps massif et sans tendresse. Mais si gorgé de force et de temps. Combien? 100, 200, 2000 ans?
Te rends tu compte ? j'en ai 52, et il m'en reste encore moins à vivre

Que ne peux tu , à ton tour, abaisser tes branches rudes et m'enlacer.. Que m'importeraient les écorchures et l'inconfort. Tu es arbre et moi faible humaine. C'est de puissance que tu m'enserrerais, c'est elle que tu me procurerais. Non pas pour devenir comme toi. Mais juste comme ça, pour pour pouvoir continuer cette plume de vie qu'il me reste à souffler

arbredejudelhaylesroses3

19 mars 2010

19 MARS 2010

Aujourd'hui est le dernier jour de ma 52 eme année. Et c'est avec tout le courage et la sérénité dont je suis capable que j'aborde la 53 eme. Je veux y mettre surtout beaucoup d'espoir, je prie la Déesse de m'accompagner dans cette nouvelle année, qu'elle me comble de réussite dans mon travail, d'amour dans ma famille , de plénitude dans ma spiritualité. C'est tout ce que je me souhaite à moi même en ce jour .

Et je m'offre un bouquet de mes fleurs favoritesjoyeuse_fete_grands_meres_L_1

BON ANNIVERSAIRE HELENE !!!

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15 mars 2010

OSTARA 2010

autel_ostara_2010 Première ébauche de mon autel. La première jonquille de l'année lui est dédiée. D'autres viendront la rejoindre, ainsi que des branches de lierre, et tout ce que l'autel pourra supporter de verdure! J''y rajouterai des bougies aux couleurs du printemps. Je commence aussi à préparer les textes et rituels que je compte pratiquer le jour même.

A faire également : préparer mon autel de jardin, dédié à Demeter, la douce mère...

13 mars 2010

POUR COMMENCER...

Ostara_Altar_Goddess_II_by_hexelfglitterDébuter ce nouveau blog en cette période de "prè" Ostara n'est pas anecdotique pour moi. J'aime , j'ai toujours aimé cette période de l'année. On est enveloppés d'une nouvelle lumière, de nouvelles qualités de douceur et d'odeurs. C'est toujours une promesse, toujours renouvelée, et cette année encore, ça n'échappe pas à la règle.

Mais ce qui rend cette période encore plus symbolique pour moi cette année, c'est que j'ai réellement le sentiment de commencer à sortir d'un long cauchemar obscur.

Alors j'ai décidé que ma célébration d'Ostara  devait être parfaite. J'ai tant de gratitude à exprimer, et aussi tant d'espoirs à faire naitre..Ostara_alter_by_faerykisses

J'ai donc décidé de multiplier les motifs de fête : Ostara, bien sûr, que je célèbrerai seule, mais également, par le biais de mon anniversaire, les retrouvailles avec ma famille si longtemps éloignée. C'est comme reprendre là où j'en étais il y a 17 ans. Avec 17 années de plus, bien sûr.. Mais aussi avec la plénitude de ma foi.
Et quelle peut être la plus belle occasion de la vivre que dans cette célébration du renouveau ?

Enfant déjà, je préfèrais Pâques à Noël. Les chants d'oiseaux dans la paix du matin, la lumière adoucie par la tendre verdure naissante qui filtre à travers les volets, étaient les signes annonciateurs qui m'appelaient hors de mon lit.

Je courais dans la rosée luisante et fraiche, mon panier à la main et c'était une excitation unique : celle de la chasse au trésor au pays des Fées. Toute la Nature en était complice. Les fleurs dissimulaient à leurs pieds de minuscules oeufs étincelants , chaqu pierre retournée révèlait des douceurs colorées, fondants pastels, poussins de sucre, lapins empapillotées...Le panier était vite empli, et il trônait pour le reste des vacances sur la table de la salle à manger, comme un butin magique.Ostara_by_Kittenpants

C'était la saison des champs de jonquilles que je moissonnais à l'envi, les habitants de la région les méprisant , les jugeant inutiles et parasitantes. Comment la beauté peut-elle être inutile et parasitante ?

J'escaladais les bottes de foin dressées en forteresse, et j'y vivais des aventures inouies, entourée d'une armée de chats de tous âges.

Les vastes champs de blés verts ondulaient en bruissant. Au grand dam de mon père, j'y creusais des nids que je garnissais de jouets et de friandises. C'était si bon d'être petite et de disparaitre dans cet océan vert parsemé de glaïeuls sauvages.

C'était mon enfance, celle qui m'a construite, celle que je retrouverai un jour quand mon dernier voyage me ramènera vers elle, vers mon paradis intime.

ostara_by_helenegrasset

10 mars 2010

Le Soleil est le père et la Lune est la mèreLe

Le Soleil est le père et la Lune est la mère
Le vent m'a portée dans son ventre
La Terre est ma nourrice et mon réceptacle

Flore_by_helenegrasset

Ma Terre

Vaste corps riche et généreux qui me soutient

et m'accueillera lorsque sera venue l'heure de me coucher en son sein

Mater

Celle qui m'a portée

dans la vaste grotte chaude et humide de son ventre

Celle qui m'a faite, qui m'a nommée au monde et me l'a offert

Mater

Celle que je suis devenue

depuis que la grâce m'a été accordée de concevoir et de donner la vie trois fois

Ma Terre, mater, magna mater, sacrée jusque dans tes entrailles

Je suis femme en ce monde, Fille de Ma Terre

Et plus rien désormais ne pourra me souiller.aube

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